Face aux questions délicates suscitées par la fin de vie, force est de constater qu’une grande confusion règne parfois dans les esprits. Que faut-il en effet entendre par acharnement thérapeutique, appelée obstination déraisonnable en France, soins palliatifs, sédation, suicide assisté, déclarations anticipées, euthanasie ... ?
La méconnaissance peut être à la source de beaucoup d’amalgames et ne permet pas d’aborder les questions sensibles de la fin de vie avec la sérénité nécessaire. S’entendre sur les réalités dont on parle ne les rend certes pas moins délicates, mais offre à tout le moins la clarté qui permet d’identifier les questions et de discerner les enjeux sous-jacent.
Chez les personnes à cette étape de la vie, les questions existentielles et spirituelles prennent une importance accrue : pouvoir lâcher prise, faire le point sur sa vie, avoir besoin de réconciliation et de réconfort, susciter des liens avec d’autres et éventuellement aussi avec Dieu...
Les évêques de Belgique l’ont bien perçu. Dans leur lettre de juin 2019, « Je te prends par la main. Accompagnement pastoral en fin de vie », ils soulignent la valeur d’une présence chrétienne à cette étape de la vie et encouragent à renforcer le « spiritual and pastoral care ». Ils invitent les acteurs pastoraux à accompagner toute personne en fin de vie quels que soient ses convictions et ses choix.
Le service offre son expertise dans le domaine de la fin de vie en termes de formation, de soutien et de mise à disposition d’outils.